Le vendredi 6 juillet nous avons enfin testé l’Oxigen de Slot-it. Ce système digital de course de slot racing est sorti en début d’année et quelques rares slotteurs ont utilisé l’Oxigen. Ce test, organisé par l’ASA, servait de répétition générale en vue de la préparation des futurs 24H de Bressolles au mois d’octobre prochain.
En rappel, l’Oxigen, c’est le système digital de la marque Slot-it. L’Oxigen de Slot It est comme le DAVIC, il permet à plusieurs voitures de slot de rouler sur la même voie. Les courses de slot avec l’Oxigen offre la possibilité au pilote de gérer les dépassements, d’être confronté à la gestion du carburant et de profiter de tous les réglages de la poignée Slot It. Grâce à l’Oxigen et comme le DAVIC, les courses de slot racing sont beaucoup plus réalistes.
Nous avions tous rendez-vous sur la piste Ninco de l’ASA située a côté de Lyon pour enfin se familiariser avec l’Oxigen. Avant ce test, nous avons profité des conseils de David (plus connu sur les forums sous le nom de bmxdave). David a l’habitude de faire de nombreuses courses à l’étranger. Il fait partie d’une équipe de slot italienne. Il connait l’Oxigen car il a déjà participé à une course en Angleterre
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David a montré dans un premier temps, l’installation de la puce Slot-it. Cette puce pour le système Oxigen est primordiale. C’est par elle que toutes les informations pour la voiture vont transiter. Ces informations arrivent du dongle Slot-it installé sur l’ordinateur. C’est de la poignée que l’on gère les changements de voie et aussi tous les réglages que l’on fait sur la poignée slot it. Le dongle sert pour la gestion de course et pour le logiciel de comptage.
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Les voitures choisies pour ce test sont toutes des « Groupe C » Slot-it sans modification. Sur notre voiture de slot, une Porsche 956, nous avons rencontré un soucis pour mettre la puce. L’intérieur du cockpit en plastique gène et on comprend pourquoi les intérieurs en Lexan seront fortement conseillés pour les courses Oxigen. Attention sur certain modèle de « groupe C » comme la Toyota C88, il faut faire un trou dans le châssis pour fixer la puce ou bien mettre le bon support moteur. Pour revenir à notre voiture, la puce a pris sa place par un simple clic dans le support moteur. En deux, trois points de soudure la puce Oxigen se branche directement sur le guide d’un côté et sur le moteur de l’autre. Contrairement au DAVIC il ne faut pas préparer de câblage avant. La puce installée, il faut faire attention à la petite antenne qui se trouve dessus. Celle-ci doit être orienté a 45 degrés par rapport au châssis, pour recevoir les informations de la poignée et du dongle Slot-it. Autre attention a porté sur la voiture ce sont les tresses. Contrairement au DAVIC, ou les tresses des voitures doivent être épaisses et courtes, sur l’Oxigen il est souhaitable d’avoir des tresses assez fines et assez longue.
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Sur la poignée, nous avons branchée la cartouche digitale. Sur cette cartouche il y a un petit cavalier qu’il faut retirer selon le modèle de poignée. Sur les poignées Slot-it SCP1.1 il faut l’enlever. Nous profitons de ce billet pour remercier amicalement Sp Collectable, Chris et Francis pour leur prêt des cartouches digitales.
Nous arrivons donc maintenant à la partie test. A l’origine cela devait se présenter sous la forme d’une course de trois heures. Mais nous étions surtout présent pour tester plusieurs configurations de course et nous familiariser avec l’Oxigen. Nous n’avons pas fait une course, mais trois
Après quelques tours de circuit quelques pilotes ont rencontré des soucis avec leur voiture qui avaient des comportements bizarres sur la piste. David a géré la situation en maître des stands et il a réglé tous les problèmes sur les voitures. Pour info aucun problème sur notre Porsche Slot-it. Les problèmes sur les voitures venaient souvent des tresses et au réglage de l’antenne sur la puce.
Après des pilotes ont encore rencontré des soucis avec la liaison entre leur poignée et leur voiture, certain bolides s’arrêtaient sans raison et d’autres avaient quelques sautes d’humeurs. Un état d’énervement régnait chez certains, mais la rapidité d’intervention de David et son appoint calmait tout le monde. Après, un changement de logiciel, nous sommes passés du Pc Lapcounter au logiciel Slot it, les problèmes étaient toujours présents. Ensuite David a retiré la gestion du carburant, mais rien n’y fait. Après pas mal de discussions, certains ont trouvé la solution. Le problème venait de la position de l’ordinateur de gestion de course sur lequel le dongle Oxigen est présent. L’ordinateur était dans une pièce à part et la liaison, entre les poignées et le logiciel, était hachée et le dongle perdait les informations. Dès que le PC a été placé dans la pièce du circuit aucun pilote n’a rencontré de problème.
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Après plus de trois heures d’essais les avis étaient partagés. Comme d’habitude lors d’essai certain sont plus satisfait que d’autre et inversement. Pour notre avis et après avoir pratiqué le DAVIC, la sensation est très proche. Le plus et indéniablement, ce sont les sensations de course avec la poignée Slot-it. On retrouve en digital tous les réglages que nous avons en analogique. Nous n’avons pas rencontré de problèmes d’aiguillage et la voiture malgré quelques chocs (normal en digital et lors d’essai) n’a pas souffert. Lors de cet essai nous avons tester la gestion de carburant. En course c’est très sympa, le comportement de la voiture change au fil des tours selon le niveau de carburant dans le réservoir. Après le plein votre voiture est lourde et un peu plus lente ensuite le réservoir se vide et la voiture devient plus rapide. Pour faire le plein ou rajouter un peu d’essence un passage par les stands et le niveau est fait. C’est un plus pour établir des stratégies de course.
Voilà pour ce test de l’Oxigen qui augure pour le futur de belles courses de slot racing et surtout un très beau rendez vous pour les 24H de Bressolles. Nous avons passé une très bonne soirée avec les copains de l’ASA et aussi ceux de Chambery et nous ne manquerons pas de les revoir prochainement.